Pour lutter contre ces espèces, différentes méthodes de gestion (préventives et curatives) sont utilisées, notamment dans les régions où elles sont présentes depuis longtemps. Si leur éradication semble impossible quand les plantes sont bien installées, limiter leur installation est primordial pour éviter un envahissement qui deviendra vite ingérable.
Des conseils de gestion, en cultures et en inter-cultures, sont proposés dans de nombreux documents techniques. Le plan de lutte (https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan_d_action_ariege_2019.pdf), annexé à l’arrêté préfectoral, signé en Ariège en avril 2019, en présente un panel.
Les très nombreuses graines des ambroisies étant viables longtemps (jusqu’à 40 ans), leur gestion demande de la persévérance. En milieu agricole, le principal mode de dispersion est dû au transport des graines par les machines d’un champ à l’autre, et par l’utilisation de semences contaminées (non certifiées).
Depuis plusieurs années, l’ANA –CEN Ariège travaille sur les plantes exotiques envahissantes, avec le réseau régional des CPIE et le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées.
De nombreuses actions de sensibilisation et d’information ont été menées, en Ariège, auprès des enfants, du grand public, des professionnels (rallye, stands, diaporamas, expositions, rencontres, enquêtes, formations….), ainsi que des chantiers d’arrachage.
Des différents outils pédagogiques ont été créés, dont le livret 10 plantes exotiques envahissantes préoccupantes en Occitanie qui présente quelques espèces et donne des conseils de gestion.
Nous menons des actions sur les ambroisies (Ambrosia artemissiifolia L, Ambrosia trifida L), en partenariat avec l’ARS Occitanie, l’URCPIE Occitanie et la FREDON Occitanie : mise en œuvre d’un réseau de référents communaux, formation des acteurs, sensibilisation des élus et du grand public, gestion des signalements de la plateforme, prospections de terrain
Tous nos remerciements à Hervé Duval, Joseph Michel et Laure Guillot, adhérents de l’ANA-CEN Ariège, qui ont réalisé une très grande partie de ces prospections !
Nous travaillons aussi plus particulièrement sur l’Ambroisie trifide, dans le cadre d’une mission confiée par la DRAFF à la Fredon Occitanie et dont nous sommes l’opérateur sur le département de l’Ariège. Une des actions est la sensibilisation des acteurs du monde agricole, très touchés par cette espèce. À cette occasion, 3 petits articles ont été rédigés pour être diffusés sur la newsletter de la Chambre d’agriculture de l’Ariège. Ils ont aussi été transmis au CIVAM bio et à notre contact de la MSA Pyrénées sud.
Cet appel est lancé dans le cadre d’une thèse débutée en janvier 2020 au Muséum national d’Histoire naturelle, et visant à répondre aux questionnements suivants :”Eclairage artificiel nocturne Réduire ses effets sur la biodiversité sous-entend-il de le supprimer? Où? Quand? Via quelle acceptabilité et pour quelle efficacité?” Dans ce cadre, un focus est notamment fait sur l’effet de la pollution lumineuse sur les chauves-souris
Le confinement imposé par le Covid-19 a eu un impact, dans de nombreuses communes, sur la politique d’éclairage nocturne. Certaines font le choix d’éteindre partiellement leurs lampadaires, d’autres poursuivent une politique déjà en faveur de la diminution de la pollution
lumineuse en passant à une extinction totale de l’éclairage. D’autres municipalités répondent négativement aux sollicitations des citoyens ou associations qui demandent l’adoption de mesures de réduction de l’éclairage au vu du contexte actuel.
La situation actuelle constitue une opportunité inattendue pour développer le pan sociologique de cette thèse et répondre à des questions telles que :
Tous ceux qui ont connaissance, dans leur commune ou au sein d’autres municipalités, d’initiatives de modification de la politique d’éclairage nocturne ou de refus de le faire, sont invités à répondre au questionnaire accessible à ce lien :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSes3PtjbFAxue46ADwOQ_ 960kLPyDDhwPiN5lcnkMRsKObhfA/viewform?usp=sf_link
Si vous rencontrez des soucis pour répondre ce questionnaire, souhaitez faire une remarque ou bien transmettre des informations complémentaires, n’hésitez pas à écrire à cette adresse lea.mariton*mnhn.fr
Léa Mariton
Doctorante – Biologie de la Conservation
CESCO – Muséum national d’Histoire naturelle
Station de biologie marine, Quai de la Croix
29900 Concarneau
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Pas d’offre de stage pour le moment…
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