Expérimentation d’une démarche d’inventaire des populations de chiroptères dans les bâtiments et ouvrages hydroélectriques d’Ariège et préconisations de gestion : vers une meilleure connaissance des espèces et de leurs enjeux

ParCarole Herscovici

Expérimentation d’une démarche d’inventaire des populations de chiroptères dans les bâtiments et ouvrages hydroélectriques d’Ariège et préconisations de gestion : vers une meilleure connaissance des espèces et de leurs enjeux

RF_chiros_EDF_2013-2014Rapport final sur l’étude réalisée en 2013/2014 sur les infrastructures d’EDF et leur potentielle capacité d’accueil de chauve souris dans le département. Le document PDF est téléchargeable ici.

Objectifs :

  • Connaître les espèces de chauves‐souris présentes dans les bâtiments d’EDF,
  • Favoriser une meilleure prise en compte des chauves‐souris dans les bâtiments d’EDF.
  • Améliorer le suivi des populations de chauves‐souris au niveau départemental,
  • Compléter les connaissances des espèces pour améliorer les actions de restauration,
  • Actualiser l’inventaire des gîtes.

Description du projet :

Ce projet, mené en étroite collaboration avec le GEH Aude-Ariège, a pour objectif final d’expérimenter une démarche de travail afin de réaliser un inventaire des gîtes épigés de chauves-souris présentes sur l’ensemble du bâti d’EDF en Ariège. Ce type de projet n’a jamais été mené, ni sur le territoire du GEH Aude-Ariège, ni sur l’unité de production Sud-Ouest et représente un intérêt particulier au vue du nombre très important de bâtiments présent sur le département.

De plus, ces différents sites industriels imposent un mode opératoire particulier pour mener à bien le travail d’inventaire en raison de l’organisation en unité de production et des règles de sécurité en vigueur. Il est donc nécessaire de travailler et de construire le projet auprès des six groupements d’usine, en identifiant au préalable les ouvrages susceptibles d’accueillir des chauves-souris puis en réalisant l’état des lieux sur les ouvrages sélectionnés.

Cette expérimentation permettra de tester une méthode de travail reproductible sur les autres unités de production des Pyrénées.

Enfin, dans le cadre de ce projet nous nous sommes limités, à quelques exceptions près, à visiter la majorité des constructions inférieures à 1000 m d’altitudes, et ce pour plusieurs raisons :

  • avec l’altitude, la potentialité de trouver des colonies de mise bas est plus faible ;
  • le nombre de petits ouvrages au-dessus de 1000m est considérable, difficilement accessible (milieux montagnard), le rapport temps de prospection/potentialité de données intéressantes étant probablement faible, nous avons préféré concentrer ce travail sur les ouvrages plus accessibles et plus favorables pour l’accueil des chiroptères.

À propos de l’auteur

Carole Herscovici