Pour la journée internationale de l’ambroisie, Fabienne Bernard, de l’Association des naturalistes de l’Ariège (Ana), est venue sous la halle avec des panneaux d’exposition afin de mieux faire connaître cette plante et comprendre le danger qu’elle représente.
Pour empêcher son expansion, une action commune s’impose, nécessitant une information à grande échelle afin d’alerter le public. Cette plante, dont il existe deux variétés, celle à feuille d’armoise et la trifide, est hautement allergène.
On la trouve dans toute la France et en Ariège depuis trois ans, où elle est encore peu connue du grand public. Elle provoque, particulièrement au moment de sa floraison, des symptômes sévères : rhume des foins, conjonctivite, asthme, urticaire, eczéma… Ce qui a amené l’Agence régionale de la santé (ARS) à la classer «espèce nuisible» et à coordonner des actions de surveillance et de lutte intensive pour les gros problèmes sanitaires qu’elle provoque.
Au niveau de l’agriculture, sa présence envahissante est une menace pour les cultures, car l’ambroisie ne supporte pas la concurrence. Il est impératif de procéder à l’arrachage de cette plante. Mais d’abord il faut savoir la localiser.
Hervé Duval, référent bénévole de l’Ana, a prospecté dans le département et l’a recensée particulièrement tout le long de l’Hers, au bord des axes routiers, des lieux qui véhiculent son pollen, mais elle commence à s’étendre un peu partout.
Les mairies ont été informées et sont invitées à trouver un référent (27 à ce jour en Ariège) auprès duquel chaque habitant pourra signaler le lieu d’implantation de la plante et être conseillé pour procéder à son arrachage, de préférence avant la floraison afin de limiter sa progression.
Renseignements : fabienne.b@ariegenature.fr et www.ambroisie.info.
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