Projet d’acquisition pour la protection d’une prairie humide
Contexte :
La préservation des zones humides représente aujourd’hui un enjeu universel. Ces milieux menacés par l’urbanisation, l’intensification de l’agriculture ou la pollution figurent parmi les écosystèmes les plus riches de notre planète.
Résumé :
L’intérêt principal du site est qu’il abrite la plus importante station de Jacinthe de Rome (Bellevalia romana) de l’Ariège, cette espèce est protégée au niveau national et bénéficie d’un plan d’actions animé par le Conservatoire Botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées. Cette population a été estimée à plus d’un millier de pieds.
C’est également une zone de présence et de reproduction de plusieurs espèces d’amphibiens protégées au niveau national (Claudine Delmas, comm.pers.) :
– Grenouille rousse (Rana temporaria)
– Salamandre tachetée (Salamandra salamandra)
– Grenouille agile (Rana dalmatina)
Le site n’a pas bénéficié à ce jour d’inventaires naturalistes plus poussés. Néanmoins, sa situation et sa topographie suggèrent la présence d’autres espèces patrimoniales notamment pour l’entomofaune liée aux zones humides (odonates et papillons).
Cette zone humide de presque 8ha est de type prairie inondable, c’est l’une des plus grandes recensées à ce jour dans le secteur plaine/coteaux de l’Ariège (territoire PNR compris). Son intérêt fonctionnel est donc majeur à l’échelle du bassin versant en terme de :
– stockage de l’eau, protection contre les inondations ;
– soutien des cours d’eau et de la nappe en période d’étiage ;
– fonctions épuratrices.
Objectif(s) :
L’achat de cette prairie humide garantira sa protection et la préservera d’activités nuisibles. La pérennité de la prairie, de sa fonctionnalité et de la Jacinthe de Rome en particulier seront assurées par la mise en place d’actions de gestion conservatoire adéquates. Cela passera par des pratiques de pâturage ou de fauche compatibles avec les enjeux floristiques et faunistiques patrimoniaux.
La place de l’ours brun des Pyrénées et du loup au coeur de la biodiversité des Pyrénées, 2014-2015
Contexte :
Sur un territoire où la présence de grands prédateurs (ours bruns et loups) est sujet à polémique, entre les défenseurs de la protection de ces espèces et leurs opposants, il nous apparaît indispensable de donner des informations scientifiques sur ces espèces et d’expliquer les actions de gestion positives pour préserver cette biodiversité et limiter son impact sur les activités humaines.
Résumé :
Programme d’animation : 3 séances en classe, 2 soirées contes ouvertes aux familles.
1. Place et rôle de l’ours au coeur de la biodiversité des Pyrénées :
Des ateliers permettrons de découvrir grâce à des jeux et manipulations d’outils pédagogiques issus de la malle “Ours” de l’association Sours : la place de l’ours au sein de la chaîne alimentaire, sa biologie et son écologie, son habitat dans la montagne (cartes de répartition) et l’identification des menaces qui pèsent sur lui.
2. Relations Homme-Ours :
Un diaporama présentera l’évolution historique des relations homme-ours (de l’éradication des espèces aux mesures de protection actuelles), ainsi que des exemples d’actions de gestion mises en place autour de cette espèce: pratiques agropastorales, transhumance, gestion collective des estives et réintroduction des ours.
3. Place et rôle des loups au coeur de la biodiversité des montagnes :
Des ateliers permettront de découvrir grâce à des jeux et manipulations d’outils pédagogiques issus de la malle “Animalle loup” de l’association Sours : la place du loup au sein de la chaîne alimentaire, sa biologie et son écologie, l’identification des menaces qui pèsent sur lui et les actions de gestion mises en place autour de cette espèce.
Soirées contes et exposition :
Des légendes autour de ces 2 espèces constitutives de l’identité des Pyrénées seront contées et les travaux artistiques des élèves seront exposés.
Objectif(s) :
Les animations ont pour but de faire prendre conscience aux enfants :
– de l’existence de grands prédateurs dans les Pyrénées (biologie, écologie, comportement et rôle dans la chaîne alimentaire)
– de leur statut d’espèces menacées et fragiles
– des moyens de gestion qui permettent de garantir la protection de ces grands prédateurs sur le territoire tout en limitant leur impact sur l’élevage.