Vous trouvez un oiseau blessé – que faire ? Pour retourner à la nature il a besoin de vous !
1. Tout d’abord vérifier s’il ne s’agit pas d’un jeune oiseau déjà bien développé, tombé du nid et ne sachant pas voler. Si c’est le cas, mettez-le à l’abri dans le buisson ou l’arbre le plus proche : il n’est pas abandonné, ses parents continuent à le nourrir au sol.
Petit truc pour reconnaître un jeune oiseau : il possède encore du duvet et un bourrelet jaune à la base du bec.
2. Puis, vérifier en observant son comportement si l’oiseau est vraiment blessé.
3. Couvrir l’oiseau d’un tissu avant de l’attraper car, effrayé, il va essayer de se défendre avec ses serres (rapaces) ou avec son bec (hérons et autres oiseaux d’eau). Vous serez protégé et l’oiseau sera immobilisé.
4. Le placer dans un carton aux parois perforées avec de la paille ou du papier journal au fond, pour qu’il s’agrippe. L’obscurité le rendra plus calme.
5. Installer le carton dans un local sombre, tempéré et calme. L’oiseau sera moins stressé.
6. Téléphoner au plus vite au centre de soin de Mazères (05 61 69 12 97 ou 06 50 19 26 82). Ils vous donneront les indications sur le meilleur comportement à adopter et vous aideront à trouver un moyen d’acheminer l’oiseau jusqu’à eux. Si par hasard, vous n’arrivez à joindre personne, vous pouvez contacter l’Office Français de la Biodiversité (OFB) au 05 61 65 63 44.
Dessins : Alexis Nouailhat
Parti du constat que de nombreux serpents étaient tués par des particuliers suite à des rencontres fortuites à proximité des habitations, le groupe herpéto de Nature Midi-Pyrénées a lancé en 2009 une action de type “SOS Serpent” à laquelle l’Ana est associée.
Situation 1 : Un repas de famille, le dimanche. La baie vitrée est ouverte. Vous êtes en train de rentrer avec un plateau chargé d’assiettes quand tout à coup vous le voyez ! Vol d’assiettes (pire que pendant une scène de ménage !), hurlements, fuite, tentative de meurtre…
Situation 2 : Vous allez tranquillement prendre votre douche (ou bain, mais ce n’est pas super écolo) quand votre chat vous ramène sa capture du jour : un serpent ! Tout fier il le dépose à vos pieds et celui, bien vivant, se fait la malle dans la maison ! Une seule solution : abandonner votre maison !? .
Tout ça pour quoi ? Un malheureux serpent qui a eu la “mauvaise idée” de montrer le bout de sa queue, sur un territoire qu’il occupe depuis des années, mais cette fois, un petit peu trop près de votre maison ! Dans le but de vous rassurer et de préserver ces animaux protégés par la loi (!) de nombreuses mésaventures, le groupe herpétologique de Nature Midi-Pyrénées intervient bénévolement, gratuitement par téléphone et se déplace si besoin.
« Mais ne s’agit-il pas d’espèces dont la manipulation est réglementée ? »
Le groupe herpétologique bénéficie d’autorisations permettant aux bénévoles qui ont signé une charte sur l’éthique de cette action de capturer temporairement les animaux rencontrés dans un but pédagogique. En d’autres termes nous pouvons capturer l’animal pour le sortir de la maison ou encore vous montrer d’un peu plus près que ces animaux fascinants méritent qu’on s’intéresse à eux et à leur rôle dans votre jardin !
Toutes ces observations sont aussi très intéressantes pour connaître l’écologie et la répartition des espèces rencontrées !
Consulter ci-dessous la plaquette explicative et le poster qui ont été réalisés pour l’action « Il y a un serpent dans mon jardin ».
Contacter le pôle médiation faune sauvage de Nature en Occitanie :
07 81 31 96 70 ou mediationfaune@natureo.org
Horaires du standard :
Lundi : 9h30 – 12h30
Mardi : 9h30 – 12h30 13h30- 16h30
Mercredi : 9h30 – 12h30 13h30- 16h30
Vendredi : 9h30 – 12h30 13h30- 16h30
Dimanche : 13h30 – 16h30
Votre demande sera traitée le plus rapidement possible !
Article rédigé par Aude Mathiot, Nature en Occitanie
Si votre demande concerne une autre région que Midi-Pyrénées, nous vous invitons à prendre contact directement avec le Groupe Chiroptères local.
SOS chauves-souris est un réseau national de bénévoles, relayé en Midi-Pyrénées par le Groupe Chiroptères (GCMP) du CEN Midi-Pyrénées et l’ANA-CEN Ariège. Il aide les particuliers qui se posent des questions sur les chauves-souris ou qui souhaitent être conseillés sur des solutions simples pour une cohabitation réussie.
Vous trouverez certainement une grande partie des réponses aux questions que vous vous posez en cliquant ci-dessous selon votre cas .
Avant toute chose, rappelez-vous que :
Dans tous les cas, si vous devez la manipuler, munissez-vous de gants pour plus de précautions. La chauve-souris est un animal sauvage et craintif mais qui peut mordre pour se défendre (de la même façon qu’un chat apeuré).
A savoir dans le cas d’un jeune : si vous trouvez un jeune chez vous, vous abritez certainement une colonie de femelles. Vous pouvez nous contacter pour nous aider à les recenser. En été, les femelles se rassemblent dans les habitations (endroits chauds) pour élever leur unique jeune de l’année. Il arrive que certaines fois, un petit tombe. La maman ne peut à ce moment plus le récupérer au sol.
Tout comme vous, elle est effrayée. Ouvrez la fenêtre ou la porte de sortie, éteignez la lumière, et sortez de la pièce en fermant la porte derrière vous. Au bout de quelques minutes elle devrait avoir retrouvé son chemin toute seule.
A savoir : il peut s’agir d’un jeune apprenant à voler qui n’arrive pas encore à se diriger facilement.
Vous venez de découvrir une ou plusieurs chauves-souris dans vos combles, dans votre cave, derrière vos volets… Cela est tout à fait normal car les chauves-souris utilisent parfois les mêmes habitats que les humains. Elles profitent alors de nombreux espaces qu’offrent les bâtiments et des conditions favorables pour l’élevage de leur unique jeune (chaleur, tranquillité – de juin à août) ou pour l’hibernation (dans des endroits frais de novembre à mars).
La meilleure solution sera de ne pas les déranger. Les femelles sont très sensibles à la période d’élevage des jeunes durant l’été. S’il y a dérangement, dans l’affolement les femelles risquent de s’envoler et les jeunes peuvent tomber et être condamnés.
Vont-elle pulluler dans ma toiture ?
Les chauves-souris sont des animaux qui n’ont qu’une seule portée par an et mettent au monde un seul petit. La mortalité juvénile est par ailleurs très élevée (50 à 60%). D’une année à l’autre, la population d’une colonie ne double pas ! Une colonie de chauves-souris reste fidèle à son gîte. Mais il est possible qu’une autre colonie, si elle a perdu son gîte initial, vienne également s’abriter chez vous. Dans ce cas, elles peuvent être nombreuses. Il faut savoir que si elles viennent chez vous, c’est que toutes les conditions sont réunies pour qu’elles puissent élever leurs jeunes (température dans le gîte, environnement proche riche en insectes, point d’eau,…). Elles ne trouvent pas ces conditions partout et ce n’est pas forcément mieux dans la vieille grange d’à côté.
N’ ayez crainte, les chauves-souris ne sont pas agressives et ne s’accrochent pas aux cheveux. Sur les 900 espèces existantes dans le monde, seules trois sucent le sang. Ce sont les fameux vampires que l’on ne rencontre qu’en Amérique du sud. Toutes les chauves-souris européennes sont strictement insectivores.
Il n’y aucun risque pour le bâti. Elles ne mangent que des insectes (ce ne sont pas des rongeurs) et ne construisent pas de nid donc ne serviront pas de votre isolant par exemple.
Risque-t-elle de me mordre ? A moins de l’attraper directement, elle aura plutôt peur et s’enfoncera dans sa cachette, ou s’éloignera.
Attention tout de même en cas de contact direct. Les chauves-souris peuvent être vecteur de maladies comme tous les animaux sauvages.
Les crottes de chauves-souris sont appelées guano. L’idéal est de déposer une bâche pour récupérer le guano ou de passer un petit coup de balai de temps en temps pour vous débarrasser de ce désagrément (odeur, petites tâches d’urine). Le guano récupéré pourra vous servir d’engrais ! 100 g de guano pour 1 L d’eau.
Si vous êtes obligé de réaliser des travaux, contactez-nous le plus tôt possible au 05 61 65 80 54 pour avoir les conseils adéquats. Si vous en avez la possibilité, essayez de réaliser ces travaux au mois de septembre et de réfléchir aux solutions possibles pour continuer à accueillir en dehors de l‘été ces espèces et aider à leur préservation.
Si toutefois vous ne trouviez pas les informations dont vous avez besoin, ou si votre demande nécessitait la venue d’une personne, n’hésitez pas à nous contacter : Thomas Cuypers 05 61 65 80 54, thomas.c@ariegenature.fr.