Le busard cendré est menacé dans les plaines ariégeoises. Pour cause, les nichées sont détruites par les fauches et récoltes si aucune intervention n’est effectuée.
L’ANA recherche des bénévoles qui souhaiteraient prospecter des secteurs propices à la nidification de cette espèce afin de localiser les nids et de les protéger.
Si vous êtes intéressé par ce type d’action, contactez Thomas Cuypers par mail à l’adresse : thomas.c@ariegenature.fr ou par téléphone au 05 61 65 90 26
Livret réalisé dans le cadre de nos actions sur les plantes exotiques envahissantes, avec les CPIE Bigorre Pyrénées, Quercy Garonne, Bassin de Thau et le CBNPMP
Poster sur la caractérisation des habitats des amphibiens d’Ariège par analyses spatiales.
Contexte et objectifs :
Le Lézard ocellé et le Seps strié sont deux espèces à affinité méditerranéenne, affectionnant particulièrement les milieux ouverts, avec un taux de roches affleurântes important (pour le Lézard ocellé) et une végétation plutôt dense pour le Seps strié. Ces affinités écologiques font qu’il est possible de rencontrer ses deux espèces sur les mêmes milieux.
En Ariège, la localisation des prospections a été basée sur une photo-interprétation des milieux paraissant favorable au Lézard ocellé. Bien souvent les prospections se sont avérées négatives pour cette dernière espèces mais positives pour le Seps strié.
Ces deux sauriens sont très discrets, et ce phénomène est accentué lorsque nous nous situons dans des populations relictuelles et/ou en limite d’aires de répartition, ce qui est certainement le cas du département ariégeois. Les découvertes réalisées par les naturalistes cette dernière décennie en Ariège, démontre une répartition passée du Lézard ocellé sur toute la chaine du Plantaurel et des Petites Pyrénées. La progression de cette population vers l’ouest se serait arrêtée faute d’habitats favorables.
La déprise du milieu agricole provoque inexorablement la fermeture des milieux. Les habitats des espèces typiques des milieux ouverts sont de plus en plus réduits en termes de superficie et par conséquent déconnectés entre eux. Cette dernière information a pour conséquence d’isoler les populations entres elles, provocant un épuisement génétique pour les populations reliques.
Le Lézard ocellé est une espèce classée « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge nationale. En effet, la situation est très préoccupante et un déclin brutal de populations continentales est enregistré depuis peu (Cheylan & Grillet 2004). Par ailleurs cette espèce bénéficie depuis peu d’un Plan National d’Action (PNA en faveur du Lézard ocellé).
Pour le Seps strié, plus abondant et moins vulnérable dans son aire de répartition, il est classé en « préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge nationale. Cependant la fermeture accélérée des milieux due à la déprise agricole, risque fortement d’impacter les effectifs. Les populations isolées doivent cependant être considérées comment très vulnérables et probablement au bord de l’extinction (Cheylan, Pottier, Grillet & Grisser 2012).
L’Ariège possède donc des populations de ces deux espèces qui semblent non seulement déconnectées des populations purement méditerranéennes, mais aussi déconnectées entres elles, faute d’un manque de corridors favorables.
Les objectifs de cette étude permettront de mieux connaître la répartition de ces espèces à l’échelle départementale. Ainsi nous pourrons appréhender le degré de connexion ou déconnexion de ces espèces, en visualisant physiquement les corridors écologiques et les parcelles où les espèces sont présentes. De ces précédents objectifs découleront l’élaboration d’une stratégie de gestion conservatoire adaptée pouvant être engagée dans un futur proche.
Bien sûr les résultats de cette étude seront harmonisés à l’échelle régionale avec la coordination des actions du PNA en faveur du Lézard ocellé.
Ce document est téléchargeable en PDF ici.
Certaines cavités ariégeoises abritent des colonies mixtes de mise bas de Murin de grandes tailles (Myotis myotis et Myotis blythii). Plusieurs d’entre elles sont classées en Natura 2000 et regroupées dans un seul et unique document d’objectif : la grotte d’Aliou à Cazavet, la grotte du Ker de Massat à Massat, et la grotte de Tourtouse sur la commune du même nom. (Site FR7300835, FR7300838, FR7300839, FR7300840)
Localisées dans des contextes géographiques, climatiques, et paysagers différents, il est apparu évident lors de la rédaction du Docob en 2012 de proposer une fiche action orientée «amélioration des connaissances » sur ces espèces.
Il a été validé de réaliser dans un premier temps une synthèse bibliographique qui permettrait de pointer les lacunes en terme de connaissances sur ces deux espèces, afin de réaliser dans un second temps une étude de faisabilité technique et financière. Ce rapport dévoile donc dans un premier temps la synthèse bibliographique organisée par thématique ainsi que des pistes de réflexions sur l’amélioration des connaissances.
Elle propose, par la suite, une étude complète, sur ces deux espèces présentées sous forme d’un tableau avec l’évaluation financière des différentes sous-thématiques de l’étude, qui permettrait de répondre à tout ou partie des questions.
Ce document est téléchargeable en PDF ici.
Le site Natura 2000 Chars de Moulis et de Liqué, grotte d’Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d’Astien est concerné par la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) FR7300836. Parmi les espèces d’intérêt communautaire listées dans le formulaire standard du site figurent plusieurs espèces de chiroptères :
Grand rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)
Petit rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)
Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)
Petit murin (Myotis blythii)
Barbastelle commune (Barbastella barbastellus)
Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)
Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus)
Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii)
Grand murin (Myotis myotis)
Le formulaire précise également la présence des espèces suivantes qui, bien que ne relevant pas d’un intérêt communautaire, n’en reste pas moins des espèces à très forts enjeux (toutes les espèces de chauves-souris sont inscrites dans l’Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection) :
Serotine commune (Eptesicus serotinus)
Murin à moustaches (Myotis mystacinus)
Murin de Natterer (Myotis nattereri)
Noctule commune (Nyctalus leisleri)
Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
Vespère de Savi (Hypsugo savii)
Oreillard roux (Plecotus auritus)
Oreillard gris (Plecotus austriacus)
Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis)
Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii)
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)
Ainsi, 20 des 27 espèces de chiroptères présentes dans le département de l’Ariège ont été contactées sur le site dont toutes les espèces d’intérêt communautaire connues dans le département ce qui fait du site des Chars de Moulis un site d’intérêt majeur pour les chiroptères. L’une des raisons de l’intégration de ce site dans le réseau N2000 concerne la richesse du patrimoine bâti (granges foraines) qui abrite de nombreuses colonies de Petit Rhinolophe.
L’une des fiches actions du document d’objectifs prévoit la réalisation d’inventaires complémentaires sur les chiroptères. Sur la partie Nord du site, la fréquentation des chiroptères dans les zones ouvertes est à ce jour bien connue alors que nous nous n’avons aucune idée de la diversité spécifique et de l’activité des chiroptères dans les massifs forestiers qui les entourent.
Ainsi, suite à la demande de l’animateur du site, l’ONF et l’ANA se sont associés pour proposer une étude qui permette :
Document téléchargeable en PDF ici.