Face au passage du département en zone rouge, des adaptations se sont imposées
Compte tenu de l’évolution de l’épidémie et de la circulation active du virus en Ariège, l’ANA‐CEN Ariège a adapté la programmation de sa journée festival et limiter la jauge des participant∙es aux différentes animations à 30 personnes maximum à la fois (sur réservation), afin de respecter la distanciation physique et les gestes barrière. Dans ce cadre, seules seront maintenues deux audio‐conférences de Fernand Deroussen, ainsi que cinq sorties de terrain, sur réservation.
Malheureusement, la tenue de stands animés, les expositions photos et l’apéro musical n’auront pas lieu.
Ci-dessous le programme adapté de la journée :
Cette conférence d’1 heure sera diffusée 2 fois à 14h et 16h dans la salle Jean Nayrou, La Bastide de Sérou. Compte tenu de la nouvelle réglementation sanitaire, la jauge de la salle est limitée à 30 personnes. La réservation est donc obligatoire auprès de l’ANA-CEN Ariège : vie.asso@ariegenature.fr ou par téléphone : 05 61 65 80 54
– RDV 10 h : “Venez découvrir un site agricole en gestion conservatoire à Camarade”, avec Alexis Calard. Réservation obligatoire auprès de alexis.c@ariegenature.fr / 06 09 05 50 17. RDV devant l’espace Jean Nayrou, La Bastide de Sérou – durée 1h30
– RDV 10 h : “Découverte des arbres du sentier du Calvaire”, avec Guillaume Bonnin, réservation obligatoire auprès de : guillaume.b@ariegenature.fr / 06 06 85 60 91. RDV : devant l’espace Jean Nayrou, La Bastide de Sérou – durée 1h30
– RDV 10h30 : “Découverte des aménagements en faveur des mammifères liés à l’eau sur l’Artillac à Castelnau-Durban”, avec Pauline Levenard. Réservation obligatoire auprès de : pauline.l@ariegenature.fr / 06 83 52 37 86. RDV : devant l’espace Jean Nayrou, La Bastide de Sérou – durée 1h30
– RDV 11h30 : “Découverte de la vie de la rivière, sur l’Arize”, avec Guillaume Bonnin, réservation obligatoire guillaume.b@ariegenature.fr /06 06 85 60 91. RDV : devant l’espace Jean Nayrou, La Bastide de Sérou – durée 1h00
– RDV 15h30 : Sortie “ A la découverte du monde souterrain” à la grotte de la Mine du Pouech d’Unjat, en partenariat avec le CDS 09. Inscription obligatoire : nicole.ravaiau@wanadoo.fr / 06 20 19 76 75
Les animations pour découvrir et se former à l’identification de la faune, la flore et la fonge vont recommencer sur les pourtours de Montbel ainsi que sur les coteaux agricoles de Montbel et Mirepoix.
L’enjeu pour les coteaux agricoles sera de vérifier la présence d’espèces protégées sur les espaces ouverts et sur les zones humides, afin d’accompagner les agriculteurs du secteur dans le maintien de la biodiversité par la mise en place de Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC).
Une réunion publique aura lieu ce vendredi 29 mars à 20h30 à la Mairie de Teilhet afin de vous présenter le déroulé de l’étude et vous expliquer les objectifs.
Bien-sûr une seconde réunion vous sera proposée sur le secteur de Montbel courant avril-mai.
A très bientôt et n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !
https://ariegenature.fr/activites/atlas-de-la-biodiversite-communale-abc-dans-le-pays-de-mirepoix/
L’Association des naturalistes de l’Ariège (ANA) propose les mercredis naturalistes de la RNR (réserve naturelle régionale) du massif du Saint-Barthélemy. Il s’agit de randonnées pour partir à la découverte de la faune, de la flore et de toutes les richesses de la réserve naturelle du massif. Les amoureux de la nature seront emmenés par Laurent Servières qui leur fera découvrir le magnifique patrimoine naturel de la RNR.
Prochaines sorties : demain, les 8 et 22 août, de 9 h 30 à 17 h 30. Rendez-vous à 9 h 30, à la maison de la réserve, 104 ter, village, à Montségur. Inscription obligatoire auprès de la RNR : laurent.s@ariegenature.fr ; tél. 05 61 65 44 82.
C’est à Aston, au bord de la rivière du même nom, que l’association des naturalistes de l’Ariège (Ana) vient constater début juillet les premiers résultats des travaux réalisés en novembre 2017. L’équipe de Léa de Sauverzac, Pauline Levenard et Vincent Lacaze a reconstitué les berges des affluents de la rivière Aston avec le concours de trois propriétaires terriens, de façon à favoriser l’installation du desman, le petit rat-trompette endémique des Pyrénées et de la péninsule ibérique menacé d’extinction.
« On savait que le desman était très présent dans la rivière Aston, donc on a profité du projet Life + [financé pour moitié par la Commission Européenne, N.D.L.R.] pour mener des actions an faveur du desman, explique Vincent Lacaze, coordinateur à l’Ana et du projet Life + pour l’Ariège. Nous avons réhabilité un ancien canal de manière à établir une zone refuge pour le desman en cas de grosse crue de l’Aston, avec un débit maîtrisable et de la roche pour recréer un habitat favorable. On a reconstitué un petit ruisseau, avec des radiers, des caches, des dessous de berges… Et on a même installé des gîtes artificiels ».
Des gîtes qui ont été fabriqués par La Colline, un collectif d’artisans, de designers et d’ingénieurs réunis par la fondation d’entreprise Hermès. Le projet ariégeois à destination du desman a notamment été piloté par Richard Fournier, ébéniste à L’Aiguillon : « On a construit et enterré une structure en bois et en osier de trois mètres sur trois, en forme de réseau pour permettre au desman d’y évoluer, détaille l’artisan. On a voulu aller plus loin afin de pouvoir observer ce qui se passait à l’intérieur, c’est pour cela qu’on a ajouté des petits accès pour passer des caméras et voir si les gîtes sont habités par le desman, ou par autre chose ».
Ces gîtes expérimentaux n’avaient encore jamais été testés ailleurs. Si ceux-ci venaient à plaire au desman, d’autres habitats artificiels pourraient être implantés sur des cours d’eau délaissés par le rongeur aquatique.
« En parallèle aux gîtes, nous avons mis en place des tunnels de suivi de crottes, car le seul moyen de savoir si le desman est présent, c’est de rechercher ses crottes, et on s’est rendu compte qu’il aimait bien les faire à l’abri, sous ces tunnels, dit Vincent Lacaze. Ça nous permet de suivre la présence de l’animal dans un temps réduit ».
Pour le moment, les naturalistes n’ont pas détecté de traces du passage du rat-trompette depuis l’hiver, ni dans ses nouveaux quartiers, ni sous les tunnels, mais l’équipe compte bien poursuivre ses efforts : « On s’efforce depuis 2008 à travailler sur l’animal, mais le gros problème, c’est qu’il faut le connaître pour pouvoir le protéger. Or, c’est un des mammifères les moins bien connus d’Europe. Petit à petit, on arrive à mieux appréhender le mode de vie du desman, mais on est encore qu’au début de ce qu’on peut faire pour lui, confie le naturaliste. C’est important de continuer à le protéger. C’est un petit animal unique. Il n’y a que deux espèces de desman dans le monde : une en Russie, et une qui vit chez nous, dans les Pyrénées. »
Dans le cadre de l’Atlas de biodiversité communale, l’Association des naturalistes de l’Ariège (ANA) invitait toutes les personnes intéressées à participer à une sortie portant principalement sur les mammifères et les indices qu’ils laissent (traces et crottes). Des premiers relevés ont été réalisés sur le terrain et sont très encourageants.
Lucas André, en service civique à l’ANA, montrait aux participants comment observer ces indices et, grâce à une clé de détermination qu’il avait préparée, comment déterminer quel animal est passé à cet endroit. Une trace de renard se distingue de celle d’un chien, le contenu d’une crotte de blaireau est passé au «peigne fin» afin de l’identifier.
Le petit groupe s’est déplacé jusqu’à l’observatoire à oiseaux et a pu observer quelques spécimens ailés mais également les repérer grâce à leur chant : loriot, pouillot véloce, pic noir se sont ainsi dévoilés.
Les batraciens n’étaient pas en reste grâce à Pauline Levenard (salariée de l’ANA), une spécialiste en la matière, qui plus est une passionnée ; grenouilles, crapauds, tritons et salamandres n’ont aucun secret pour elle.
D’autres sorties ont lieu régulièrement, renseignements : https ://ariegenature. fr
Dans le cadre des «Décalés» en Pays d’art et d’histoire, Julien Vergne, chargé de mission patrimoine naturel pour l’Association des naturalistes de l’Ariège, vous invite à porter un autre regard sur notre environnement et à découvrir la forêt de façon ludique et sensorielle. Une balade en forêt pour apprendre à reconnaître les arbres qui la peuplent, récolter ce qu’elle nous offre de plus beau et fabriquer objets et instruments de musique. Matériel à prévoir : couteau bien affûté, ficelles. Et pour terminer cette journée, quoi de plus féerique que de laisser virevolter notre imaginaire au son des percussions et des mots rythmés d’une conteuse ? Le duo Des monts et merveilles vous invite à un autre voyage…
La manifestation est organisée en partenariat avec le Pays d’art et d’histoire, l’Association des naturalistes de l’Ariège et l’association de randonneurs Empreintes.
Rendez-vous le 26 mai, à 10 heures, à la halle de Barrineuf. Tarif visite : 3 €. Prévoir des chaussures de marche. Pique-nique tiré du sac. Inscription obligatoire : julien.v@ariegenature.fr Tél. 05 61 65 80 54.
La Dépêche du Midi, le 25 Mai 2018
La Communauté de Communes du Pays de Mirepoix a établi un partenariat avec l’ANA (Association des Naturalistes de l’Ariège) afin de lancer un nouvel inventaire de biodiversité, dit «ABC» pour Atlas de Biodiversité Communal. Il s’agit d’actualiser les données anciennes dont disposait l’ANA. L’opération présente deux volets dont le premier concerne trois communes autour du Lac de Montbel : il s’agit de faire le point sur les richesses de biodiversité afin de les préserver et les valoriser lors de futurs aménagements touristiques.
Pauline Levenard, de l’ANA, a présenté la démarche d’inventaire naturaliste participatif, c’est-à-dire ouvert à tous les citoyens, débutants ou confirmés, qui le souhaitent. «à partir d’une carte divisée en secteurs, il faudra noter toutes ses observations : date, lieu, météo, espèce trouvée, type de contact (photo ou traces, par ex) et initiales de l’observateur», explique-t-elle.
«L’enjeu sera de déterminer s’il y a des espèces remarquables ou protégées», poursuit-elle, en rassurant les participants car l’ANA les accompagnera ! Un site Internet partagé permettra de saisir ses trouvailles.
Pauline Levenard présente ensuite quelques espèces faciles à identifier : la gentiane pneumonanthe… et son papillon spécialement attaché, l’azurée des mouillères, le chardonneret élégant, aux couleurs chatoyantes, la reinette méridionale, aux pattes dotées de ventouses car arboricole, le triton palmé et le triton marbré… Mais attention à ne pas déplacer les amphibiens, ils sont tous protégés !
Le reste de la journée s’est passé dehors à expérimenter les inventaires «grandeur nature» ! La trentaine de participants, botanistes, ornithologues, entomologues, spécialistes ou simples curieux, a apprécié la sortie, d’autant que la météo était au rendez-vous ce dimanche !
La Dépêche du Midi, le 4 Mai 2018
Le mercredi 25 avril les Francas du Pays de Foix ont accueilli la fête des écocentres au Pôle de loisirs de Nelson Mandela.
Les enfants du centre de loisirs de la Communauté d’Agglomération Pays Foix -Varilhes, de Saint Girons et du Volvestre ont partagé une journée autour de l’éducation à l’environnement.
Cette fête a pour but de valoriser le travail effectué sur les structures inscrites dans la démarche écocentre. Elle marque également la transition vers un nouveau dispositif national centre A’ERE (Centre A l’Education à l’Environnement).
Une soixantaine d’enfants a participé à cette journée qui s’est organisée autour de différents ateliers menés par des partenaires associatifs locaux (voir ci-dessous).
Loïc Saqué, animateur départemental des Francas de l’Ariège a organisé cette journée en partenariat avec les associations de la Ressourcerie et l’Or des poubelles, l’Association des Naturalistes de l’Ariège, la bibliothèque et Ludothèque de la Communauté d’Agglomération Pays Foix-Varilhes.
Ville de Foix le 04 Mai 2018
Samedi, la fédération de pêche de l’Ariège, l’Association des naturalistes de l’Ariège et le conseil municipal invitent la population à une journée écocitoyenne, destinée à l’arrachage de la renouée du Japon. En effet, cette plante exotique nuisible envahit depuis plusieurs années les berges de l’Artillac et maintenant le pré du Martinet. Cette expansion représente diverses menaces telles que la perte de la biodiversité, l’instabilité des berges ou encore l’absence de pâturages. C’est pourquoi aujourd’hui ce chantier participatif est proposé.
Le programme de la journée. À 9 h 30, accueil des participants à la mairie autour d’un café et des croissants ; à 10 heures, début des travaux par groupes ; à 12 h 30, repas offert sur l’aire de pique-nique ; à 14 heures, reprise des travaux.
Pensez à vous munir de gants de jardin, chaussures et tenue adéquates et petit matériel de jardinier si vous avez.
Inscriptions au secrétariat de la mairie, tél. 05 61 96 34 33 ou mairie.castelnau-durban@orange.fr
À noter qu’en cas de pluie la journée sera reportée. Le collectif d’organisation remercie d’avance toutes les personnes qui seront bénévoles.
Il n’existe pas à ce jour d’inventaire des mares de Midi-Pyrénées. Or les mares sont des réservoirs de biodiversité considérables pour la faune et la flore ! Elles constituent des haltes migratoires pour les oiseaux, des lieux de pontes pour les odonates et les amphibiens, des points de chasse, des lieux de vie ou points d’eau pour d’autres animaux… Elles ont un rôle hydrologique fondamental dans la régulation du cycle de l’eau (stockage et épuration de l’eau, prévention des crues, …). En outre, elles forment un élément essentiel de la Trame Verte et Bleue en assurant une connexion écologique entre les milieux. Élément incontournable de notre patrimoine, elles sont aussi bénéfiques à l’homme, témoins des activités passées ou présentes, notamment dans le pastoralisme en constituant des points d’abreuvement du bétail.
C’est dans ce cadre qu’a été mis en place un avis de recherche des mares.
Cliquez ici pour ouvrir l’avis de recherche.