Les Vautours fauves sont des rapaces nécrophages qui consomment des cadavres, jouant pleinement leur rôle d’équarrisseurs naturels et d’agents d’élimination des éléments pathogènes des écosystèmes montagnards. Dans de rares cas particuliers (mise bas difficile sans surveillance, bêtes
blessées ou malades), opportunistes, ils peuvent anticiper la mort d’un animal.
Sans vérification, sans analyse, sans recoupement, le Vautour est jeté en pâture à la vindicte publique. Ce climat de défiance, de dénonciation systématique, n’est profitable à personne :
Il faut sortir du flou, de la suspicion et de l’instrumentalisation, avoir des éléments indiscutables pour pouvoir agir. Aujourd’hui, les seuls chiffres dont nous disposons remontent à plus de 18 mois : seulement 16% des constats établis par les agents assermentés de l’État (soit 8 cas confirmés sur 52 déclarations en 2012 (Source : ONCFS)) confirment un rôle des vautours dans la mortalité du bétail en situation de difficulté (mise-bas difficile sans surveillance, bêtes blessées ou malades).
Qu’est-ce qui peut permettre de faire toute la vérité, de rétablir la confiance et d’apaiser les tensions ?
Ces éléments rationnels devraient permettre de sortir de cette controverse.
Nous réitérons nos demandes pour qu’une décision dans ce sens soit prise par l’Etat afin de garantir une coexistence durable apaisée dont vautours et pastoralisme profiteront tous deux.
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